3 janvier 2019 à 18:30

RÉTROSPECTIVE : CSO AMNÉVILLE - U.S.RAON 2013 AVEC FEYZULLAH SIMSEK

L'U.S.RAON disputera samedi son 11ème 32ème de finale de Coupe de France de Football. Il le disputera à l'extérieur, face à une équipe qui évolue en N2. Ce ne sera pas la première fois. Le 5 janvier 2013 l'U.S.RAON avait joué, et remporté, un 32ème de finale de Coupe de France à Amnéville, qui évoluait en CFA. L'U.S.RAON pouvait compter ce jour-là sur son milieu de terrain Feyzullah Simsek, qui a accepté de nous faire partager son expérience.

On imagine que lorsque l'on arrive en 32ème de finale on souhaite jouer une équipe de Ligue 1. Ce tirage avec un déplacement chez une équipe de CFA, à Amnéville, devait être une déception ? Est-ce que cela avait eu une influence sur la motivation au moment d'aborder cette rencontre ?

Oui c’est vrai. On se dit que l’on aurait pu avoir un meilleur tirage. Mais c’est toujours pareil dans ce genre de situation, on se dit que c’est un bon tirage seulement si on passe. Cela avait été le cas donc on était contents.
Je pense que l’on est toujours aussi motivés, puisque l'on se dit que l’on peut jouer un 16ème de finale derrière, et jouer une ligue 1 par la suite. Donc non, je ne pense pas que l’on soit moins motivés lorsque l’on joue une CFA.

Comment gérer la préparation d'une telle rencontre au moment des fêtes de fin d'année ?

C’est sur que ce n’est pas forcément évident entre les fêtes de fin d’année, les repas et aussi le temps qui commence à se dégrader. On s’entraîne dans des conditions difficiles. On essaye de ne pas trop faire la fête, de pas faire trop d’excès. C’est sur, c’est des sacrifices, mais la récompense que l’on a lorsque l’on passe le tour vaut largement tous ces sacrifices.

À Amnéville l'équipe avait ouvert la marque rapidement. On s'orientait vers une qualification dans le temps réglementaire avant de subir l'égalisation dans les dernières minutes. On peut imaginer que l'équipe avait pris un gros coup derrière la tête à ce moment-là ?

C’est sur que lorsque tu mènes quasiment tout le match et que tu te fais égaliser juste avant la fin de rencontre, derrière tu perds le match en général. Mais nous ne nous sommes pas affolés, nous étions conscients d’être une très bonne équipe. Nous avons continué à jouer notre football et ça a payé.

Vous vous étiez finalement qualifiés à l'issue des prolongations. Qu'est-ce qui a fait la différence ? Le physique, la tactique ou le mental ?

J’ai envie de dire que les 3 on fait la différence. Pour tenir physiquement dans ce genre de rencontre et remettre le but de la victoire, il faut être fort mentalement. Tactiquement, si tu n’es pas en place, tu ne peux pas y arriver non plus. Donc il faut les 3 ingrédients pour avoir une qualification au bout.

Quel impact a eu cette qualification sur la suite de la saison ?

Je pense que cette victoire nous a fait réaliser à quel point nous étions une bonne équipe soudée. Après ce genre de rencontre, tu te dis que tu peux gagner n’importe quel match contre n’importe quel équipe. Donc ça nous a donné beaucoup de confiance pour attaquer les matchs suivants.

Merci beaucoup Feyzullah pour ta disponibilité et ta réactivité !
Vous pouvez retrouver en pièces jointes les articles de presse de l'époque. Merci à Dominique Baudoin pour sa précieuse collaboration !

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